Je suis le travail d’Hadia Decharrière depuis son premier livre, Grande Section, qui m’avait émue aux larmes. Forcément, j’y ai retrouvé des thèmes qui me sont chers - les années 90, le deuil - mais pas seulement. J’aime sa douceur, sa pertinence, sa passion du mot juste. Ses textes sont parfaitement ciselés.
Peut-on raconter la violence de ce monde sans rage ? Sans hurler ? Sans bruit ? Lilia Hassaine le peut. Panorama, son troisième roman, dit avec la douceur qui la caractérise l’injustice, les failles de notre société où tout s’exhibe sur les réseaux sociaux, pour le meilleur et surtout pour le pire.
Alors que les congés d’été battent leur plein, j’ai décidé d’inaugurer un nouveau format : « Dans la bibliothèque de… ». Pour cette première newsletter, plutôt en mode "vacances", j’ai demandé à Claire Touzard de se prêter à cet exercice. J'ai été très touchée qu’elle accepte, parce que je l’admire énormément, Claire.
Dans deux mois et , j’aurai 40 ans. Pour vous ça ne signifie peut-être rien, mais pour moi, ça veut dire beaucoup… Pourtant, je n’ai jamais eu (trop) de mal avec mon âge ; d’ailleurs mon psy vous dirait que je suis « le cliché parfait de l’adulescente » : je l’ai viré depuis, enfoncer des portes ouvertes je sais très bien le faire toute seule.
Hello ! Me voici de retour avec une nouvelle superbe lecture estivale, tandis que je travaille d'arrache-pied sur la rentrée littéraire, que je chronique également pour une librairie de Metz.
Vous souvenez-vous de vos amours adolescentes ? Des plans échafaudés pour croiser - par hasard, évidemment - l’amoureux du moment ? De toutes ces pensées magiques auxquelles on croit très fort ? (Si je croise deux voitures rouges de suite, il m’aime !)
Non, ce n'est pas une coquille de ma part ; je n'ai pas lu en avril. Enfin, presque pas. Alors que je tenais une plutôt bonne cadence depuis le début d'année, la flemme est arrivée. « And voilà. » Vous avez dû d’ailleurs le remarquer, la cadence de newsletters s’est ralentie.
Pardonnez mon retard et, surtout, la longueur de cette newsletter. Mais il y a tant à dire sur le sujet – et dieu sait que celui-ci me passionne, qu’il m’a été difficile de couper.
J’aime profondément et sincèrement l’homme qui partage ma vie depuis plus de trois ans. Pour autant, je pense que la vie à deux ne me convient pas. Non pas que je n’aime pas vivre avec lui, il n’a aucune responsabilité dans ce que je ressens. Je n’aime pas vivre avec quelqu’un.